vendredi 22 mai 2009

le chemin est dure à trouver


en attendant d'aller ouvrir la valise plein de souvenir sur les années Billancourt qui traine dans un grenier. Voici la première vision de l'intérieur de la fonderie de Vernon.

dimanche 3 mai 2009

Existence face à une crise (parmis tant d'autres)


Face à toutes les fermetures et plans de licenciements qui sévissent, un extrait du livre DAEWOO de François Bon:

«Après coup, oui. Au moment où il a vendu l'usine précisant bien: - Et voilà, il ne nous reste plus que le, murs et le terrain ... On n'a pas osé lever la main, dire ce n'est pas possible. Dire: c'est à nous et n'y touchez pas . Pourtant, un pincement au cœur, certainement: il n'y aurait rien de toi qui passerait comme ça à ce qui entoure? On ne passe jamais indifférent devant une maison qu'on a habitée, un immeuble où on a eu sa chambre ... Et peut-être que ça nous faisait ça parce que c'était vide, que tout le reste, les Fenwick, les tables et chaises, c'était déjà évacué. Ou alors quoi, le souhait :'le tout cela ne soit pas vrai, que c'était comme une formalité désagréable, mais justement que s'ils vendaient tout, notre place à nous demeurait, qu'on pourrait dès le lendemain la reprendre? Il y avait des acheteurs venus de loin, et personne pour se mélanger. Quarante personnes, en costume ou tailleur, et on leur avait mis des chaises (les chaises de cantine, je les ai bien reconnues), qui levaient le bras ou faisaient simplement oui de la tête, comme si tout ça c'était évident, pas plus qu'acheter une voiture d'occasion ou un meuble en brocante. Tout ce monde poli, lisse et bien rasé ... »